Zayd ibn Ali
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Son grand-père est Husayn et son arrière-grand-père est `Ali. En 713, à la mort de son père `Alî Zayn al-`Âbidîn la majorité des chiites considérait que Muhammad al-Bâqir était le successeur légitime, mais une minorité, les zaydites pensait que ce devait être Zayd ben `Alî. Cette succession va amener une division dans le chiisme.
Histoire
La succession de `Alî Zayn al-`Âbidîn, fut disputée entre deux frères, Muhammad al-Bâqir et Zayd ben `Alî. D'après la version des Zaydites , Zayd ben `Ali prétendait que l'on ne peut être imâm que si l'on se déclare publiquement, et Muhammad al-Bâqir ne voulait pas se déclarer publiquement imâm. Il objecta à son frère que leur père ne s'était pas déclaré publiquement et qu'il n'en avait pas moins été imâm. Finalement la majorité récusa Zayd car il avait déclaré reconnaître la légitimité de l'imamat d'Abû Bakr et d'`Umar, ce que les chiites rigoureux refusent1.Pour les chiites duodécimain Zayd ben `Ali n'a jamais prétendu à l'imamat mais seulement de mener une révolte contre les Omeyyades, Zayd ben `Ali demanda à son frère l'imam Jaa`far al-Sadiq celui ci lui donna la permission d'aller au Jihâd par ces mots : " O mon oncle, si tu consens à être tué, crucifié à al Kinasah(à Kufa), alors c'est ton affaire" Quand il s'en alla, ja'far fils de Mohammed dit alors: " Malheur à celui qui entend son appel et qui ne lui répond pas! "
Zayd ben `Ali fut ensuite tué, son cadavre fut exhumé et décapité puis mis en croix à Koufa sous le règne du calife omeyyade Hichâm ben `Abd al-Malik son fils Yahyâ ben Zayd lui succède2.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zayd_ibn_Ali
Zaïdisme

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Les zaïdites ou zeydiyya ne sont plus présents de nos jours que dans le nord du Yémen, où ils sont majoritaires, bien qu'à l'échelle nationale, ce soient les sunnites qui prédominent.
Le chiisme est fondé à l’origine sur l’idée que le chef des musulmans doit être un descendant de Mahomet, et plus spécifiquement d'‘Ali, le quatrième calife et premier [imam] chiite, et de sa femme Fatima, la fille de Mahomet.
Les querelles successorales et théologiques ont amené la création de nombreuses écoles chiites comme le chiisme duodécimain qui compte le plus grand nombre d'adeptes. Mais il en existe d’autres, comme les zaïdites.
Sommaire
Géographie
Les zaïdites sont essentiellement implantés au Yémen, dont ils constituent environ la moitié de la population. Dans ce pays, ils sont essentiellement concentrés dans le nord montagneux.Le zaïdisme est non seulement une appartenance religieuse, mais il a aussi fonctionné dans les faits comme un lien communautaire pour les montagnards yéménites, qui sont toujours restés réticents à subir la loi des hommes des plaines.
Histoire
Les origines du zaïdisme
Sous les Omeyyades
Le chiisme zaïdite trouve son origine en Zayd ben Ali, descendant de Mahomet par Fatima, arrière-petit-fils d'‘Ali et petit-fils de Husayn dont la jurisprudence est proche des écoles sunnites. Vers 740, il tenta d'arracher le pouvoir aux Omeyyades de Damas, à Kufa (Irak).Vers 740, Yousef ben ‘Umar voyant que les chiites commençaient à s'agiter à Koufa, demanda à Zayd ben ‘Alî de quitter la ville. Zayd finit par s'en aller à Médine. Ses partisans le convainquirent que sa place était à Koufa où il revint. De Koufa, Zayd envoyait des lettres appelant la population de toutes les provinces à se rallier à lui contre les Omeyyades. Zayd s'aliéna les chiites les plus extrêmes en ne voulant pas récuser les califes Abû Bakr et ‘Umar, ses descendants les considèrent comme légitime. Néanmoins Zayd crut avoir rassemblé des forces suffisantes pour se lancer au combat. Il fut tué au cours du combat qui s'ensuivit. Yousef ben ‘Umar fit exhumer le cadavre de Zayd, le fit décapiter puis mettre en croix dans les rues de Koufa, les chefs de la conspiration furent mis à mort et brulés. Après l’échec et la mort de Zayd, son fils Yahyâ ben Zayd prit sa succession. Avant de mourir le calife Hîcham a fait emprisonner Yahyâ à Merv1.
Le nouveau calife Al-Walid II a remis Yahyâ ben Zayd en liberté, ce dernier a quitté Merv pour Nichapur. Arrivé à Nichapour le gouverneur a voulu le faire arrêter le croyant en fuite. Une bataille s'ensuivit à l'avantage des partisans de Yahyâ. Il crut prudent de ne pas continuer sa route vers l'Irak et revint vers le Khorasan à Gorgan où il fut tué lui et son frère. Leurs corps furent exposés sur le gibet. Ils restèrent ainsi jusqu'à l'insurrection d'Abû Muslim (743). Ce dernier les fit ensevelir. Al-Walîd de son côté envoya l'ordre de les brûler en les enduisant de pétrole. Le gouverneur d'Irak exhuma les cadavres et exécuta cet ordre2.
La mort de Yahyâ provoqua une émeute à Damas au cours de laquelle Al-Walîd fut tué, le 17 avril 744.
Sous les Abbassides
En 750, Abû al-‘Abbâs as-Saffâh renverse le dernier calife omeyyade et installe la dynastie Abbasside.Il déçoit ses supporters chiites qui espèrent que leur imam devienne calife. Son successeur Al-Mansûr mène une politique contre les chiites.
Voir la section : « Luttes contre les Alides » de l'article « Al-Mansûr ».
Trois États indépendants
Une dynastie d'imams zaïdites s'implante au Tabaristan, une autre au Yémen et une autre au Maroc.Zaydites du Maroc
Idriss Ier, fuyant les Omeyyades, se refugia au Maroc, où il fonda la dynastie idrisside.Zaydites du Tabaristan
En 864, Al-Hasan ben Zayd, chef de guerre, descendant3 de Hasan prend le Tabaristan au Tâhiride Muhammad. Il profite de la révolte de la population contre les abus de la dynastie Tâhiride dans la région. L'émir tâhiride, malgré l'aide des Samanides, est incapable de reprendre le terrain perdu, car il doit aussi lutter contre les Saffarides. Une fragile dynastie zaydite s'installe, pour près de trois siècles dans les montagnes au sud de la mer Caspienne. Le fondateur, Al-Hasan ben Zayd, meurt en 884 et son frère Muhammad lui succède.En 900, les Samanides ont repris partiellement le contrôle de la région. Muhammad ben Zayd est tué au combat.
Une partie des zaydites se réfugie dans le Gilan. L’autorité du calife ne dépasse pas Ray vers l’est. Un descendant de Husayn, Al-Hasan ben ‘Alî « al-Utrûch » [réf. souhaitée], vient renforcer cette dynastie zaydite qui reprend temporairement au Tabaristan en 914. Il parvient à se rallier une grande partie de la population, et forme une nouvelle communauté appelée Nasiriya.
L'avènement de la dynastie bûyide sur la côte sud de la mer Caspienne, change la donne. Les Bûyides sont des chiites et tolèrent facilement la présence des zaydites du Tabaristan. La domination bûyide sur tout l'empire Abbasside permet au zaydisme de connaître son âge d'or (945). Ray devient un centre important de l'enseignement du zaydisme.
En 1055, le Seldjoukide Toghril Beg dépose le dernier souverain buyide. L'empire abbasside passe de nouveau sous une domination sunnite.
La prise d'Alamut par Hassan ibn al-Sabbah à la tête des Nizârites en 1090 marque le retour du chiisme dans le Gilzan.
La dynastie
Nom | Translittération | Arabe | Naissance | Règne | Mort | |
---|---|---|---|---|---|---|
« Ad-Dâ‘ī Ilâ al-Haqq » al-Hasan ben Zayd | « Ad-Dāʿī ʾIlā al-Ḥaqq » al-Ḥasan ben Zayd |
« الداعي إلى الحق » الحسن بن زيد |
? | 864–884 | 884 | |
« Al-Qâ'im bi-l-Haqq » Muhammad ben Zayd | « Al-Qāʾim bi-l-Ḥaqq » Muḥammad ben zayd |
« القائم بالحق » محمد بن زيد |
? | 884–900 | 900 | Mort au combat contre les Samanides |
An-Nâsir Ilâ al-Haqq al-Hasan ben ‘Alî « al-Utrûch » | An-Nāṣir ʾIlā al-Ḥaqq al-Ḥasan ben ʿAlī « al-ʾUṭrūš » |
الناصر إلى الحق الحسن بن علي « الأطروش » |
845 | 900–917 | 917 | « Le sourd » |
Ad-Dâ‘î Ilâ Allâh al-Hasan ben al-Qâsim | Ad-Dāʿī ʾIlā Allāh al-Ḥasan ben al-Qāsim |
الداعي إلى الله الحسن بن القاسم |
878 | 917–928 | 928 | |
Al-Mahdî Muhammad ben al-Hasan ad-Dâ‘î | Al-Mahdī Muḥammad ben al-Ḥasan ad-Dāʿī |
المهدي محمد بن الحسن الداعي |
? | 928–971 | 971 |
Zaydites du Yémen
Le fondateur du zaydisme au Yémen, Al-Hâdi Yahya Ibn al-Hussein [réf. souhaitée], fut invité à arbitrer les conflits tribaux au Nord-Yémen, où il convertit les tribus des montagnes. Il s'installa en 898 de l'ère chrétienne à Sa'dah, une grande ville du Nord (actuel gouvernorat de Sa'dah), et y régna jusqu'en 911.Il fonda ainsi le régime politico-religieux dit « imamat zaïdite », qui perdura jusqu'à la révolution républicaine de 1962.
Doctrine
À l'origine, les zaïdites contestent le choix du cinquième imam face aux ismaéliens qui lui préfèrent son frère Muhammad al-Baqir.En matière de théologie, ils ont une doctrine proche de celle des malékites.
En matière de droit, les zaïdites ont une fiqh proche du rite (madhhab) hannafite (sunnisme).
Cependant ils rejettent la notion d'imam caché des duodécimains. Les zaïdites, considèrent que n’importe qui peut devenir imam du moment qu'il descend d'‘Ali et Fatima et qu’il en a la capacité. Il peut donc, au nom de cette capacité, être remis en cause si elle lui fait défaut.
De fait, les zaïdites sont une tendance chiite assez éloignée des autres branches. Ils sont de fait très proches des sunnites, dont le principal élément doctrinal qui les sépare reste le culte des imams.
Certains présentent même le zaïdisme comme une quasi-cinquième école du sunnisme (avec le malékisme, le hanbalisme, le shafi'isme et le hanafisme), cependant, ce genre de déclaration est représentative d'une position marginale chez les sunnites.
Les cinq règles de la doctrine zaydite
- Le monothéisme (tawhid) ;
- La justice ;
- La promesse du paradis et la menace du châtiment ;
- Le degré entre les deux degrés (c'est-à-dire qu’entre le mécréant et le croyant, il y a le pécheur coupable de mauvaises actions) ;
- Commander le convenable et interdire le blâmable.
Les cinq piliers de l'islam
- l'attestation de la foi
- la priere
- zakat
- le jeûne du mois de ramadan
- le pèlerinage
Les grands savants zaydites contemporains yéménites
Mohammed b. Mohammed Al-Mansour [réf. souhaitée] ; Hamoud Abass Al-Moaïd [réf. souhaitée] ; Badr ed-Dine Al-Hothi [réf. souhaitée].Les conditions pour être imam
- Fils descendants d’al-Hassan ou d’al-Husayn ;
- Être pieux ;
- Être savant ;
- Être courageux ;
- Être réformateur ;
- S'annoncer comme imam auprès de la population ;
- Se révolter contre le pouvoir combattre les injustes ;
- Être ascète ;
- Être généreux ;
- Être juste ;
- Avoir atteint le niveau de « mujtahed » (« mudjtahid » ?) [réf. souhaitée] dont les opinions sont reconnues comme les plus justes.
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